Biographie

Cantatrice, muse, actrice, cinéaste, réalisatrice de nombreux films et vidéo-clips, Arielle Dombasle est une artiste polyvalente. De parents français, née dans le Connecticut, aux États-Unis, elle grandit au Mexique.

Cette culture cosmopolite donnera naissance – en musique aussi – à un art métissé et classique, à des albums pop, rock et lyriques. Elle donnera de nombreux concerts à travers le monde. Avec plus de 25 singles et 10 albums, c’est à travers le temps que l’on perçoit la richesse de son travail.

Arielle Dombasle chante Amor Amor en 2004

Arielle Dombasle s’illustre également dans ses collaborations avec de nombreux grands réalisateurs : Eric Rohmer, Raoul Ruiz, Werner Schroeter, Alain Robbe-Grillet, Roman Polanski ou John Malkovich…

Figure underground et populaire quand elle joue dans Un Indien dans la Ville, Miami Vice, au Crazy Horse ou à l’Opéra-Comique avec Jérôme Savary. Arielle Dombasle est « une enfant de Cocteau ». Ancienne élève du Conservatoire, elle sera aussi l’égérie de grands couturiers, Jean-Paul Gaultier, John Galliano, ou Yves Saint Laurent qui dira d’elle qu’elle est la parfaite « Blonde Vénus ».

Arielle Dombasle au Crazy Horse en 2007

En 2024, elle revient avec un nouvel album « Iconics » : un florilège de titres légendaires, d’artistes féminines qui ont marqués l’histoire de la musique.

Arielle Dombasle, très rock’n roll (VSD)

Elle a chanté l’opéra et Cole Porter, dansé nue et défend toujours bec et ongles son BHL d’époux. Aujourd’hui, elle se lance dans le rock’n roll.

Arielle Dombasle dans le clip "My Love for Evermore"

Préférant s’amuser que se prendre au sérieux, Arielle Dombasle est un esprit libre et ses projets ont le don de toujours surprendre. Voire d’agacer. Pour le dernier en date, un disque de rockabilly, elle s’est associée avec l’une des formations les plus réputées du moment, les Hillbilly Moon Explosion. Rencontre avec la dernière diva, qui nous reçoit en grillant une cigarette dans le salon boudoir d’un hôtel parisien. Elle a tout son temps. Légèrement intimidé, on lui demande si le vouvoiement est de rigueur. (Avec mon mari on se vouvoie mais avec mes musiciens on se tutoie. Vous faites comme vous voulez.” On opte pour la marque de respect.

Arielle Dombasle dans VSD le 17 novembre 2015 (double page)
Arielle Dombasle dans VSD le 17 novembre 2015 (dernière page)

Découvrez French Kiss, le nouvel album d’Arielle Dombasle & The Hillbilly Moon Explosion :

Inclus le single “My Love for Evermore” avec Nicolas Ker :

Arielle Dombasle embrasse le rockabilly (Paris Match)

Après l’électro ou les musique latines, la plus sympathique de nos divas s’attaque au rockabilly. Un disque délirant… à l’image de la dame.

Arielle Dombasle, Nicolas Ker & The Hillbilly Moon Explosion

Arielle Dombasle souffre d’une étrange maladie : la schizophrénie musicale. A chaque enregistrement, elle aborde un genre différent qui a peu à voir avec le précédent. C’est ainsi qu’on l’a connue diva latina, cantatrice classique versant dans l’électro, torch singer, extraterrestre imaginée par Philippe Katerine. La voilà qui revient en chanteuse rockabilly entre Wanda Jackson et « Annie du Far West ». « Il n’y a pas une logique dans mon chemin mais quelque chose qui va de soi, dit-elle. Je suis mes envies, je parcours des cosmos que j’aime et j’interprète ce que je veux. Ma voix est le trait d’union. J’ai appris l’opéra à cause de cette voix. La voix est comme un cheval fou qu’on réussit d’abord à dompter. Puis on lui apprend à faire des figures. Le rockabilly n’est pas une suite illogique car, dans mon précédent enregistrement, je chantais Nat King Cole. Ces deux périodes se touchent. Là, nous sommes dans les années 1950 et cela arrive juste après mes revisites des univers sud-américains des années 1930 et 1940. »

Et le plus remarquable, c’est qu’une fois encore elle aurait tout pour être ridicule mais ne l’est pas. Arielle Dombasle ressemble à un personnage de bande dessinée qui peut se permettre toutes les excentricités, taquiner toutes les outrances, prendre toutes les poses. « Je ne pense pas être dans l’outrance, estime-t-elle, j’essaie de rentrer dans un univers avec des points signifiants d’une époque mais en les réinvestissant d’une manière moderne. Ce n’est pas de la copie, c’est de l’évocation. Quand j’ai fait mon disque avec Philippe Katerine, j’ai décontenancé les gens, concède-t-elle. Mais c’était plus parce que, pour la première fois, je chantais en français. Je suis américaine, après tout, le français est ma deuxième langue. » Son nouvel album a été enregistré avec le Hillbilly Moon Explosion, un quartet suisse qui explore et ressuscite – entre les Stray Cats (mais en moins virtuose) et Wanda Jackson (mais en plus jeune) – cette musique, un mélange de rock’n’roll, de country, de boogie-woogie et de western swing, qui enflamma l’Amérique du début des fifties, avant qu’Elvis ne vienne tout balayer.

« Ma rencontre avec les Hillbilly est une continuité. Nous avons fait connaissance à un concert en Suisse, réalisé tout de suite que nous aimions les mêmes choses et c’est ainsi que ce projet est né il y a deux ans et demi. Je ne sais pas pourquoi on s’étonne de mon parcours. Les cantatrices passent constamment d’une époque à l’autre quand elles chantent Wagner un soir et Puccini la semaine suivante. Ce projet est un revival où tout est original (il n’y a qu’une reprise), ici pas de copier-coller ou de vêtement de récup. C’est du rockabilly revu par Tarantino. C’est aussi la musique des rebelles. » Quand l’aventure rockabilly sera terminée, Arielle s’attaquera au rock gothique. Avec un maquillage façon Siouxsie, et des piercings partout ? Du fun en perspective !

Découvrez l’album French Kiss d’Arielle Dombasle & The Hillbilly Moon Explosion :

Inclus le single « My Love for Evermore » avec Nicolas Ker :