Barbiconic est une célébration de celle qui fut à l’origine du féminin et du féminisme. Charly Voodoo a composé une ode à cette poupée de chair et de sang qui chante, qui danse et qui réfléchit.
Arielle Dombasle
Iconics avance comme un album de reprises où Arielle incarne, en revêtant leurs habits légendaires, les grandes divas de l’histoire du music-hall : Marlène Dietrich, Peggy Lee, Marilyn Monroe, Joséphine Baker, Judy Garland, Shirley Bassey, Grace Jones, Natalie Wood. Chacune de ces icîones sidérales a été visitée en sa demeure : le ciel étoilé. Arielle s’attaque à leurs standards avec une candeur et une effronterie qui ravient.
Ce matin, Arielle Dombasle était l’invitée de Julia Vignali et Thomas Sotto dans Télématin pour annoncer la sortie de son nouveau single « Barbiconic » qui sortira demain, le 6 juillet 2022.
« Barbiconic » est une célébration de celle qui fut à l’origine du féminin et du féminisme. Charly Voodoo a composé une ode à cette poupée de chair et de sang qui, qui danse et qui réfléchit.
Arielle Dombasle est de retour avec un nouveau single, « Barbiconic » et dévoile les coulisses du tournage du clip en exclusivité pour Télé-Loisirs et Jordan De Luxe !
Regardez l’interview d’Arielle Dombasle en intégralité ci-dessous :
Un clip très coloré pour un titre inédit
De cette ode au féminisme et à la féminité, Arielle Dombasle en garde un très bon souvenir : « C’est compliqué [à tourner] parce qu’il y a un stylisme (…) il fallait que ça soit harmonieux avec la musique et que ce soit une iconographie très pensée. »La compagne de Bernard-Henry Levy s’est attachée les services du réalisateur Nicolas Pradeau, qui a signé le clip de Louis Chedid pour sa reprise « Ainsi soit-il » : « Il est couvert de prix, il est très beau, qui a 22 ans et qui est tellement talentueux. Ça l’a beaucoup inspiré et c’est lui qui a fait tous ces trucages pour me rendre toute petite pour rentrer dans la maison de Barbie. »Barbiconic est un single inédit au sein de son album de reprises dont elle a déjà dévoilé le single « Fever ».
Découvrez Les Grosses Têtes du vendredi 1er juillet 2022 ! Laurent Ruquier vous présente le plateau du jour, depuis Carcassonne : une Grosse Tête qui fait tellement attention à sa ligne qu’elle n’empreinte même pas les chemins de ronde : Arielle Dombasle.
Une Grosse Tête dont les ancêtres devaient assurément être tous Troubadours : Liane Foly. Une Grosse Tête qui est un des rares ex-chroniqueurs d’On n’est pas couché à ne pas s’être encore présenté aux Elections Législatives : Yann Moix. Une Grosse Tête qui jardine dans la journée, mais avec qui c’est silence ça pousse le soir : Steevy Boulay.
Une Grosse Tête qui suit le régime « Comme j’aime Le Cassoulet » : Yoann Riou. Et enfin, une Grosse Tête qui, au moyen-âge, aurait eu plus de chance de finir sur le bûcher que sur un trône : Sébastien Thoen.
On disait d’elle « la Sinatra féminine »… Une star blonde au swing incomparable… Inspiratrice de plusieurs générations de musiciens… De Bette Midler à Madonna, en passant par Tony Bennett ou Paul McCartney…
Le domaine de Chaalis vous donne rendez-vous les 10, 11 et 12 juin 2022 pour la 21e édition des Journées de la rose, qui aura pour thème « La rose et le parfum » et pour marraine l’artiste Arielle Dombasle.
Depuis 2001, le domaine de Chaalis accueille chaque année, autour d’un thème différent, les Journées de la rose, qui rassemblent durant trois jours les amoureux de la rose dans toutes ses déclinaisons. Comme chaque année, plus de 150 exposants venus des quatre coins de la France se rendront à Chaalis pour faire découvrir leurs métiers, distiller leurs conseils et partager leur passion à un public de visiteurs fidèles et enthousiastes, qu’ils soient amateurs, professionnels ou simples curieux.
Chaque édition est parrainée par une personnalité qui, à l’image de Yann Arthus-Bertrand pour la botanique et l’environnement, Pierre Hermé pour la gastronomie, Hélène Carrère d’Encausse pour les lettres ou encore Stéphane Bern pour le patrimoine, incarne la richesse des variétés, des usages et des célébrations de la reine des fleurs. Cette année, les Journées de la rose ont pour marraine Arielle Dombasle, qui les honorera de sa présence et leur apportera sa sensibilité artistique aux mille facettes.
« Je suis ravie et honorée d’être cette année la marraine des Journées de la rose. J’ai une affection toute particulière pour cette fleur délicate au parfum envoûtant, que je serai heureuse de partager avec vous à la fin du printemps dans le si beau cadre du domaine de Chaalis. »
Arielle Dombasle était l’invitée de Laurent Ruquier et de Léa Salamé dans « On est en direct » pour interpréter le titre « You go to my head » et annoncer « Le Glam Cabaret » qui débutera à Paris avant de partir en tournée dans toute la France en 2022.
Parmi toutes les facettes du chant et du jeu d’Arielle Dombasle, il y a la voix lyrique acquise à l’adolescence à Paris après des années de danse classique et une enfance au Mexique. Qui est le modèle absolu ? Maria Callas, bien évidemment, qu’elle a rencontrée chez elle…
Dimanche, Arielle Dombasle était l’invitée de Priscille Lafitte dans « Musique émoi » sur France Musique.
Jean Sébastien Bach Cantate BWV 78 « Wir eilen mit schwachen » Arielle Dombasle, soprano Octavian Loys, contre-ténor Album Cantate 78 45T Carrere
Harold Arlen Somewhere over the Rainbow (Le Magicien d’Oz) Judy Garland, chant Orchestre sous la direction d’Herbet Stothart CD Prism Leisure Corporation
Giusepe Verdi La Traviata, extraits de l’acte III : « Teneste la promessa » « Addio del passato » Maria Callas, soprano Orchestre Symphonique National de la RAI de Turin Direction : Gabriel Santini CD Warner Classics
Qui vous a accompagné pour ce shopping sur le thème : « Osez la couleur en hiver » ?
J’étais toute seule. Je pense que d’une manière générale, c’est mieux parce que, dans le cas contraire, on risque aussi de choisir les mauvaises choses pour faire plaisir à la personne qui vous accompagne. On est plus fort seule d’une certaine façon !
Quelle était l’ambiance entre participantes ?
Très gaie, enjouée ! Il n’y avait pas du tout de rivalités entre nous. C’était plutôt sous le signe de l’amusement, de la légèreté et de la drôlerie dans la compétition.
Appréhendiez-vous les commentaires de Cristina Cordula sur votre tenue ?
Cristina est quelqu’un de très savant. J’ai lu ses livres sur les looks, sur les styles. Elle n’est pas du tout une fashion-victim. C’est quelqu’un de très pointu sur la manière de s’habiller, ce qui vous va, les proportions, le style. Donc j’étais curieuse et heureuse d’avoir son avis.
De façon générale, quel est votre rapport à la mode ?
Quand on est actrice, c’est un peu différent. On est très souvent entre les mains de costumières, d’habilleuses. J’aime beaucoup cela. C’est un plaisir qu’on a quand on joue des rôles pour entrer dans des personnages. Puis j’ai de grands amis couturiers. J’ai eu la chance d’être habillée par des gens merveilleux comme Jean-Paul Gaultier, Yves Saint Laurent, ou John Galliano.
Est-ce que vous vous reconnaissez quelques fashions faux pas par le passé ?
À partir du lundi 4 janvier et toute la semaine, retrouvez Arielle Dombasle, Sylvie Tellier, Lio, Séverine Ferrer et Carine Galli dans « Les Reines du Shopping » pour une semaine spéciale célébrités au profit d’associations !
Chacune des candidates jouant pour tenter de gagner 10 000 EUR au profit d’une association, Arielle Dombasle a choisi de représenter Le Refuge Gireau-Les Chats de Stella dont elle est la marraine historique.
Les Chats de Stella a pour mission de sauver, de soigner, d’accueillir les chats domestiques abandonnés et les chats errants.
Retrouvez « Les Reines du Shopping spéciale célébrités au profit d’associations », présenté par Cristina Cordula, du lundi 4 janvier au vendredi 8 janvier à 17h30 sur M6.
Dans « 300 Chœurs pour les fêtes », Arielle Dombasle et Vincent Niclo interprètent en duo le titre « Somethin’ Stupid » rendu célèbre par Frank et Nancy Sinatra en 1967.
Deux équipes de cinq filles s’affrontent sur les questions habituelles, mais aussi au cours de jeux et happenings, en présence de quelques séducteurs : Amir, Florent Peyre, Harry Roselmack, Pablo Mira, et Patrick Bruel. La fin d’année approchant, une voyante est également présente, pour lire l’avenir des « Grosses Têtes », et donner ses prévisions très attendues pour 2021.
L’Empire d’Arielle Dombasle et de Nicolas Ker n’a pas de fin . Il se poursuit aujourd’hui avec « Desdemona », un clip rock et baroque dans lequel amour et jalousie sont les maîtres mots.
C’est l’un des titres les plus débridés d’Empire, album unanimement salué en média comme l’un des plus surprenants et réussis d’une année où chacun est tenu de vivre, au mieux, en demi-teinte…
La chanson, comme l’album entier, évoque l’insoumission, la liberté sur fond de quête d’absolu, d’intensité. Une célébration disruptive et radicale du plaisir. Indispensable.
Arielle Dombasle bouscule son image et se transforme en skater pour Madame Figaro !
« Je me sens protégée derrière mes looks ! »
Arielle Dombasle.
Pourquoi avoir choisi ce look ?
« Pour jouer le jeu, aller à l’opposé de mon image « princesse » avec cette allure de skateuse, un sport que j’aime beaucoup, mais que je ne pratique pas. Je trouvais cela fun. Je suis sûre que je ne resterais pas trente secondes sur le skateboard ! »
Quelle est la définition de votre style ?
« L’homme que j’aime n’apprécie pas trop quand je suis habillée en ballerine ou en patineuse, comme il dit. Je m’aperçois que j’arbore pourtant bien souvent ce genre de looks. Excentriques. Je crois que les hommes préfèrent un style sobre, élégant, genre tailleur strict, la discrétion en somme. Moi, je me sens protégée derrière mes looks. Le noir comme un bouclier, et souvent un petit col blanc d’écolière qui traverse les années. »
L’habit fait-il le moine ?
« Non, car il me semble que l’un des principes du féminin, c’est de se dérober, se cacher, se travestir, ne pas être révélée d’un coup d’œil, jouer avec les apparences trompeuses. Et puis surtout se divertir avec les manières de se vêtir. Comme nous toutes, non ? »
Découvrez les coulisses de la séance photo pour Madame Figaro :
Dès aujourd’hui en kiosque, retrouvez Arielle Dombasle en couverture de Télé 7 Jours (semaine du 8 au 14 août 2020).
Arielle Dombasle là où on ne l’attend pas. Qu’elle soit à l’affiche d’un unitaire pour TF1, sur scène pour une série de concerts ou sur le terrain pour protéger la nature, Arielle Dombasle ne finit jamais de nous surprendre… et elle est toujours au bon endroit ! Rencontre.
C’est un voyage dans la jungle mexicaine,sur le site maya de Tikal, où elle accompagnait son père archéologue, qui a donné à Arielle Dombasle le courage et l’envie de quitter les sentiers battus.
Elle n’était alors qu’une petite fille de bonne famille. Une Franco-Américaine installée au Mexique depuis que son grand-père, ambassadeur de France là-bas, avait transmis sa passion du pays à son père. Fou d’archéologie, ce dernier avait pris l’habitude d’embarquer avec lui ses deux enfants lors de ses expéditions pour forger leur caractère et développer leur curiosité. « Il y avait un côté «À la poursuite du diamant vert» à suivre, sur les sentiers cachés, ce groupe d’archéologues et de guides indiens. Ces expéditions étaient toujours aventureuses, extraordinairement intenses car nous découvrions des temples de civilisations précolombiennes qui n’étaient pas encore tout à fait connues ni explorées. C’était comme si, tout à coup, surgissaient de la jungle des pyramides, des bâtiments funéraires, des villes ensevelies qui étaient soudainement remises dans la lumière. C’était surréel! »
Mais celle à laquelle participa Arielle Dombasle à 10 ans pour découvrir le temple maya – encore peu exploré – de Tikal fut déterminante et le voyage initiatique pour plusieurs raisons. C’est, d’abord, lors de ce périple que la jeune Arielle apprit le courage. « Mon père tenait absolument à ce que je ne sois pas une petite blonde chétive et craintive, mais une vraie combattante. Ce voyage m’a appris à surmonter mes peurs, car la jungle, avec ses serpents et ses insectes affreux, terrifiait la fillette que j’étais. Je me souviendrai toujours d’une grotte dans laquelle, en entrant, nous avons fait fuir des milliers de chauves-souris qui frôlaient nos têtes en poussant des petits cris aigus fuyant vers l’extérieur. »
Par ailleurs, c’est au Mexique que la future artiste fut sensible, pour la première fois, aux merveilles de la nature. « J’ai découvert ce qu’il y a de plus beau au monde : le soleil se levant en même temps que toutes les créatures de la jungle sous le chant des oiseaux ou l’eau cristalline que l’on trouve dans les cénotes, ces cavités profondes, ces sources que les Mayas ont consolidées avant d’en faire des lieux sacrés par une succession de rituels mystérieux. » En plus d’être vécue comme un éblouissement (une qualité qu’elle saura garder toute sa vie), cette expédition a attisé son goût du mystérieux et de l’impénétrable. « Pour moi, c’était un peu comme l’Atlantide : marcher sur les traces d’une civilisation disparue. » Depuis, Arielle Dombasle l’avoue volontiers : même s’ils apportent tous quelque chose d’indéfinissable et de riche, elle aime l’idée qu’un voyage soit propice à la découverte de quelque chose d’extraordinaire. Mais si celui-ci a été fondateur, c’est parce qu’il lui inspira l’idée que pour s’ouvrir correctement au monde, il faut d’abord aller à la conquête de soi afin de déceler ses propres forces et ne pas avoir peur d’explorer.
Titania donc, la fée des bois, Arielle Sonnery pour l’état civil, Arielle Dombasle pour la postérité. Un elfe de 47 kg, six décennies au compteur, coquette en tout, sur son âge comme sur le reste («J’aurais sans doute aimé être la Belle au bois dormant… J’aime l’idée d’être réveillée par un baiser.»), l’air épuisé sous le maquillage – mais qui ne le serait avec cette chaleur ? –, nous emmène à travers les rues de Saint-Germain-des-Prés. « Je me sens étrangère partout. Ça libère. »
L’une est blonde, solaire et pleine de vie, l’autre brun, ténébreux et autodestructeur. Aussi vrai que les contraires s’attirent, Arielle Dombasle et Nicolas Ker, le chanteur de Poni Hoax, étaient faits pour se rencontrer. A l’occasion de la naissance de leur deuxième album ensemble, « Empire », un disque addictif et envoûtant, qui flirte avec une noirceur néo-romantique et un Glam Rock hérités des années 80, sans pour autant sacrifier sa modernité futuriste, nous avons croisé la route de la sirène et de son dark mentor. Quittant les néons criards et les habits sexy de poupée gonflable arborés pour les besoins du clip « Humble Guy », Arielle s’est prêtée au jeu de l’interview « Comme un garçon », sous le regard amusé, silencieux et désabusé de Nicolas… Un grand moment !
– Arielle, étiez-vous « Garçon manqué » (La Maison Tellier) dans votre enfance ?
Arielle : Certes, j’étais bien obligée, notamment dans un pays extrêmement aventureux, le Mexique, avec un père qui ne voulait pas d’une petite blonde chétive, mais d’un petit soldat conquérant dans la jungle, les rivières, les volcans, les océans : je suis devenue une vraie casse-cou.
– Jouiez-vous plutôt à « Toi le Cowboy, moi l’indien » (Zazie) ou « Barbie, tu pleures » (Lio) ?
« Barbie, tu pleures » de Lio, parce que depuis ma toute petite enfance, on me comparait toujours à la poupée Barbie : elle fut un idéal. Je la changeais 20 fois par jour, je lui coupais les cheveux et je l’emportais avec moi sous la mer.
– Vous arrive-t-il de vous dire «Si j’étais un homme… » (Diane Tell) dans votre métier de chanteuse ? Dans quelles circonstances ?
Dans des circonstances énervantes, quand il y a des problèmes techniques et que j’aimerais me transformer en Cassius Clay aux muscles rutilants.
– Si vous étiez un homme justement, quel chanteur français serait votre modèle ?
Nicolas Ker .
– Quel chanteur international ?
Nicolas Ker.
– Feriez-vous un style de musique différent ?
Un style probablement pas, mais je m’incarnerais différemment c’est sûr.
– Dans les 60’s, auriez-vous été davantage séduit par la sexy Sylvie (comme Johnny), ou la cérébrale Françoise (comme Jacques) ?
Toutes les deux, assurément.
– Avec quelle chanteuse aimeriez-vous enregistrer un duo d’amour sulfureux comme «Je t’aime moi non plus » (Gainsbourg / Birkin) ?
Adèle, elle est si mignonne.
– Dans la peau de Gainsbourg, quelle(s) actrice(s) actuelle(s) aimeriez-vous faire chanter ?
Lou de Laâge
– Toujours dans la peau d’un homme, accepteriez-vous de vous déguiser en femme pour les besoins d’une pochette comme Gainsbarre sur « Love on The Beat » sans craindre pour votre image publique ?
Évidemment, j’adore les métamorphoses et les trans sont aujourd’hui les plus spectaculaires représentants de la culture Pop : je les adore !
– Si vous deviez faire une reprise jouant sur l’androgynie aujourd’hui, plutôt « Comme un garçon » (Sylvie Vartan) ou « Sans contrefaçon » (Mylène Farmer) ?
Idem, un peu des deux.
– Et dans la peau d’un séducteur, plutôt « Femme des années 80 » (Michel Sardou) ou « Femmes, femmes, femmes » (Serge Lama) ?
« Et Dieu créa la femme », Bardot, coquillages et crustacés…
– Plutôt « Un homme heureux » (William Sheller) ou « Un homme debout » (Claudio Capéo) ?
Plutôt un homme malheureux couché…
– Au registre gay friendly, plutôt « Comme ils disent » (Charles Aznavour) ou « Kid » (Eddy de Pretto) ?
Eddy de Pretto, je suis great fan.
– Si vous deviez chanter « Je suis un homme », ce serait la chanson de Polnareff ou celle éponyme de Zazie ?
Je chanterais je suis un homme, je suis une femme… j’hésite.
– Quelles devraient être les qualités de la femme idéale ? Plutôt « je serai douce » (Barbara) ou « Libertine » (Mylène Farmer) ?
Idem, les deux à la fois, douce et libertine.
– Quel type de femme n’aurait aucune chance de vous séduire ?
Une femme qui serait un gros mammouth, velue et sans aucune qualité féminine.
– Accepteriez-vous d’être un homme au foyer, si votre compagne était artiste, par exemple ?
Au foyer ? Certainement, dans un lit avec elle.
– Epouseriez-vous sans problème une femme de 20 ans votre cadette, comme beaucoup de Rockstars ?
Évidemment, no problem what so ever.
– Et de 20 ans votre aînée ?
No problem what so ever.
– Quelle est, selon vous, la plus belle déclaration d’amour, jamais chantée par un homme ?
Pour quelqu’un qui hisse la liberté en vertu cardinale, le confinement fut un « enfermement ». L’éloignement et la méfiance vis-à-vis de ces autres qui lui sont si essentiels, une « dévastation ». Une cage, même dorée, reste une cage. Mais une fois la porte entrebâillée, Arielle s’est aussitôt faufilée avec cette allure évaporée qui n’est somme toute qu’une façon d’être au monde, une forme de politesse qui cache bien des fêlures…
A l’occasion du Sidaction 2020 et pour soutenir la lute contre le VIH/sida, Arielle Dombasle a incarné Evita et interprété le titre « Don’t Cry for me Argentina ».
Le duo bizarre et fascinant est de retour avec un deuxième album rock et baroque captivant. Rencontre avec deux artistes, sans limites.
En janvier, l’actrice et chanteuse Arielle Dombasle a fait le buzz en enfilant sa queue de poisson pour rejoindre quelques ensorceleuses au fond des mers et chanter « We Bleed for the Ocean », avant de périr étouffée avec de la Cellophane. Ce clip choc viral annonçait la sortie de son nouvel album Empire, écrit et composé avec Nicolas Ker, le chanteur sombre de Poni Hoax, sa nouvelle âme sœur musicale, avec qui elle avait déjà sorti un album punk rock (le duo en avait interprété un extrait sur le toit du Point Pop) et imaginé le film gothico-fantastique Alien Crystal Palace. Inspiré par Philip K. Dick, David Bowie, Jim Morrison et Nick Cave, cet opus est le produit d’une alliance bizarre rock et baroque. La production est fine, à la fois nostalgique et futuriste, avec des cordes qui font rêver, des guitares qui semblent résonner depuis les années 1970 et des beats néoélectroniques. La voix de Dombasle monte haut retrouver celle de Ker qui chute dans les graves, mariage poétique fragile, humain, émouvant. Leur Empire, c’est Malkuth, le monde matériel, « le stade ultime de la forme dense et palpable, le lieu où force et forme se dégradent et se rompent », explique Ker, poète maudit qui se noie dans l’alcool et l’autodestruction. Dans leur dernier clip, « Humble Guy », ils explorent ce concept à fond. Lors d’une déambulation nocturne de Nicolas, la peau d’Arielle se fait plastique, elle se transforme en poupée gonflable sexy. Captivant. Rencontre avec deux artistes, sans limites.
Le Point Pop : Enfant déjà, La Petite Sirène était votre conte préféré ?
Arielle Dombasle : C’est LE conte initiateur. Il fait beaucoup pleurer les petites filles, qui s’identifient toutes à elle. C’est une figure mythologique qui cristallise quelque chose de très fort, avec cette idée aussi que pour plaire aux êtres humains, et notamment aux hommes, il faut sortir de son règne pour aller dans un autre règne et en souffrir. C’est tellement beau.
Nicolas Ker : Les sirènes sont dangereuses. Dans L’Odyssée, le chant des sirènes pousse les hommes à la mort.
Quel chant vous fait cet effet ?
N. K. : « All Tomorrow’s Parties » du Velvet Underground est totalement hypnotique. J’ai l’impression qu’elle vient de l’antiquité sumérienne ! Une sorte de rituel de la lune.
A. D. : Le principe de la musique est un envoûtement extrêmement secret et mystérieux. Pourquoi une série de notes vous met dans un état d’aussi grande émotion et bouleversement ? Quand les gens pensent à leur existence, ils ont des moments musicaux en tête. La musique, comme dit Nietzsche, nous met au-dessus des êtres et nous pousse vers les cieux. Avec le chant, qui est par définition enchanteur, on arrive à toucher. C’est à la fois une plainte et une prière.
Nicolas Ker, votre premier album avec Arielle, La Rivière Atlantique, avait quelque chose d’océanique. L’eau est toujours un élément important dans l’atmosphère musicale que vous avez voulu créer dans Empire ?
N. K. : En général, les musiques me viennent entièrement dans la tête. Je ne les compose pas, elles tombent du ciel, entières. Arielle me donne une fréquence, par exemple balalaiki pour « We Bleed for the Ocean », et j’essaie de me brancher dessus. J’entends toutes les variations. Je me sens au service des chansons qui tiennent à naître, plutôt que leur artisan. Elles sont différentes de moi. C’est un processus assez mystérieux finalement.
Arielle Dombasle, si vous étiez un élément, ce serait l’eau ?
A. D. : Absolument. D’abord, on naît dans le liquide amniotique : notre première existence est totalement aquatique. Notre espèce serait peut-être même née dans l’eau d’après certains scientifiques, mais sans aller aussi loin (rires), j’ai grandi au Mexique, un pays bordé par l’Atlantique et le Pacifique, des rivières et des lacs. Très tôt, j’adorais l’eau et nager. J’ai même été championne de natation sur le dos au lycée. Si je mettais bout à bout tous les moments que j’ai passés dans l’eau, ce serait au moins 5 ans en continu. Je me suis aperçue de la transformation des lacs et océans ces 10 dernières années et j’ai voulu agir en faisant ce film et cette musique, utiliser la métaphore, pour sensibiliser les êtres à cet immense problème.
Dimanche dernier, Arielle Dombasle était l’invitée de Laurent Ruquier sur France 2 dans Les Enfants de la Télé pour la promotion d’Empire, son nouvel album en duo avec Nicolas Ker.