Retrouvailles avec Arielle Dombasle (La Parisienne Life)

Retrouvailles avec Arielle Dombasle au Club Marigny à l’occasion de la parution de “Barbiconic” !

Pouvez-vous expliciter le terme Iconics qui donne son nom à votre prochain album attendu pour cet automne ?

Ce sont des figures qui ont traversé le temps et l’espace. En général, le mot iconique était réservé au domaine du religieux. Pour les orthodoxes, les premières icônes étaient des représentations de vierges. Cela renvoie un peu à l’idée de vénérer une image et que derrière celle-ci, il y a une entité. J’ai choisi de baptiser cet album ainsi car toutes les figures féminines que j’ai reprises sont des femmes légendaires qui figurent dans mon petit bréviaire personnel d’icônes.

Comment s’est fait le choix des reprises qui composent ce disque ?

Nous avons commencé par un choix très large de chaque icône abordée. Pour Marlene Dietrich qui a chanté jusqu’à l’âge de 75 ans ; qui a chanté beaucoup d’artistes ; le panorama était si large qu’il a fallu le réduire petit à petit. Nous avons commencé à travailler plusieurs morceaux ; et cela a été le cas pour toutes ; afin d’arriver à la quintessence de là où l’image, le style et la musique étaient, à nos yeux, au sommet. Nous avons choisi de manière très subjective « Lili Marleen » car une image s’est cristallisée mondialement autour de cette chanson qui était incontournable, nous en avons également retenu deux autres morceaux moins convenus que j’adore. « Boys In The Backroom », où l’on retrouve toute l’ambiguïté de Marlene avec les backrooms et avec elle-même avant les théories du gender car elle a été elle-même la première actrice a porté des smokings et a s’habiller en homme pour jouer sur l’ambiguïté homme-femme très tôt dans les années 30 ; c’est une pionnière et c’est une icône pour cela ! Il y a également « I’m Just A Gigolo », j’aime beaucoup son interprétation. Pour Marilyn Monroe qui est la petite ou grande sœur de toutes les actrices, qui a énormément chanté aussi et dont cela va être du reste le 60ème anniversaire de la mort le 04 août, cela a été difficile de choisir. Marilyn Monroe est une figure tellement à part, tellement touchante et tellement parfaite ; tout comme Brigitte BardotMarilyn Monroe a généré tout un style qui a inspiré des milliers de femmes. Elle était la seule à avoir ce style, cette voix avec cet incroyable vibrato ; c’est difficile de faire du Marilyn. Sur l’album, nous avons pris deux de ses standards qui sont adorés du monde entier « I Wanna Be Loved By You » et « Diamond’s Are A Girl’s Best Friend ». Pour Peggy Lee, nous nous sommes intéressés à « Fever » qui a été sa grande aventure ; on disait de cette artiste qu’elle était la Sinatra au féminin. Peggy Lee a fait aussi un peu de cinéma. Toutes les figures présentes sur « Iconics » sont au croisement de la musique et du cinéma. Ces artistes ont été très gâtées car elles ont connu les golden years Américaines ; l’apogée des plus grandes comédies musicales. Aujourd’hui, il n’y a plus au cinéma ce style Stanley Donen, Liza Minelli… Oui, il y a eu « La la Land »…

Comment est né le titre original « Barbiconic » ?

L’album a été fait par Baptiste Homo et Clément Agapitos qui forment le duo OMOH, le process a été long car nous avons voulu faire un revival qui restitue un son, une saveur et une vérité de l’époque tout en revisitant ces morceaux de manière Electro avec des synthés et des guitares électriques. Au-delà de ces reprises, Charly Voodoo ; m’a proposé cette idée de titre original dédié à Barbie qu’il a écrit et composé.

Vous souvenez-vous de votre première poupée Barbie ?

Evidemment ! Je devais avoir quatre ou cinq ans, je me souviens que l’on m’avait offert une poupée Barbie avec un petit maillot rayé noir et blanc, elle avait des cheveux longs que j’ai immédiatement coiffés. J’ai instantanément été emportée par le charme de cette poupée qui n’était pas l’un de ces gros poupons qui pleure ou une grande poupée figée. C’était une vraie petite égérie futuriste qui faisait tous les métiers. J’ai adoré les panoplies de Barbie avec lesquelles elle pouvait devenir infirmière, pilote d’avion, hôtesse de l’air…J’étais si heureuse d’avoir les nouveaux habits de Barbie, ses petits souliers et tous ses accessoires. J’adorais ma poupée Barbie !

Selon vous, qu’est-ce qui rend Barbie aussi iconique ?

Grâce à Barbie, les petites filles peuvent se projeter quand elles seront jeunes femmes. Cette poupée  a des proportions adorables ; et au-delà de cela, elle est sport, Rock, Pop, elle suit les tendances, elle les devance, elle est visionnaire. C’est la seule poupée qui est comme cela. Par ailleurs, elle a été habillée par tous les plus grands couturiers du monde.

Pouvez-vous nous parler plus en détail de la mise en images de « Barbiconic » ?

Le clip de « Barbiconic » a été réalisé par le talentueux et ravissant Nicolas Pradeau qui a 20 ans. Nicolas qui a reçu le Prix Nikon a imaginé ce clip pour moi ; il a beaucoup travaillé pour me mettre en miniature dans la maison de Barbie. Tous les petits objets très Pop ; très Warholiens ; que l’on retrouve dans cette vidéo ont été imaginés par Yaz Bukey qui est une merveilleuse artiste ; c’est une styliste géniale très pointue.

Sous quelle « forme » aimeriez-vous être immortalisée en poupée ?

Eh bien… Je crois en poupée princesse conte de fée avec une longue robe, une petite couronne et même une baguette magique ; Barbie peut tout faire !

Pensez-vous que Barbie joue encore à l’heure actuelle un rôle important dans le développement des petites filles ?

Oui, tout à fait car Barbie continue d’être la poupée sur laquelle on peut se projeter ; on peut l’habiller comme on veut même si parfois, les parents ne vous laissent pas faire bien qu’ils soient plus libéraux de nos jours. Maintenant, les petites filles peuvent sortir endiamantées et en tutu dans la rue. Elles portent des tas de choses qui scintillent notamment sur les chaussures et elles osent le pink presque bubble-gum de Barbie alors qu’il y a quelques années, c’était vu comme quelque chose d’un peu too much.

« Iconics » va-t-il être un opus essentiellement dansant comme pourrait le laisser entendre les deux premiers extraits ?

Non car sur cet album, il va y avoir des chansons plus langoureuses et dreamy à l’image notamment de « Somewhere Over The Rainbow » de Judy Garland qui est pour moi une étoile particulièrement brillante dans le firmament.

Vous reprenez « J’Ai Deux Amours » de Joséphine Baker, quels seraient les deux vôtres ?

C’est facile, mes deux amours seraient Paris et Zihuatanejo qui est un petit village de pêcheurs sur le Pacifique au Mexique.

Allez-vous présenter en live plus de titres iconiques qu’il n’y en a sur cet album à paraître ?

Sur scène, je vais interpréter les chansons de cet album mais aussi un peu un « best of » de mes précédents albums que le public me demande toujours. Comme nous avons dû réduire le choix des titres que nous avons travaillés pour « Iconics » à douze, je pourrais peut-être en chanter beaucoup plus…

Ce qui n’apparaît pas sur cet album pourrait-il donner lieu à un « Iconics Volume 2 » ?

Maybe, it’s a good idea ! Vous nous la donnez !

Quels sont vos prochains projets ?

Nous hésitons sur le choix du troisième single de ce nouvel album mais nous avons déjà mis en images deux morceaux iconiques ! Un showcase et quelques concerts devraient avoir lieu à L’Alcazar à l’automne au moment de la parution d’« Iconics ».

Rencontre avec Arielle Dombasle & Nicolas Ker (La Parisienne Life)

Rencontre avec Arielle Dombasle et Nicolas Ker pour la sortie de leur nouvel album Empire.

« Empire » est votre second album commun après « La Rivière Atlantique » paru en 2016, ce nouveau disque a-t-il été une évidence ?

Nicolas : Oui, plus ou moins même si à la base, je devais le faire seul. Je me souviens qu’à un moment, je n’arrivais plus à faire ce disque sur lequel je travaillais en même temps que « La Rivière Atlantique » et une fois cet album sorti, je me suis dit que j’allais demander à Arielle, que ça marcherait peut-être et ça a été le cas.

Comment voyez-vous cet empire qui donne son nom à votre nouveau disque ?

N : C’est notre vie commune envisagée comme un processus carcéral car nous sommes tous enfermés en prison. Si nous montons un peu au niveau de notre conscience, nous pouvons peut-être éviter l’enferment de notre corps mais pour l’instant, je ne vois personne y arriver vraiment.

Arielle : Et surtout pas Nicolas qui est sous l’empire des addictions. Son corps est une prison.

N : J’ai des fantasmes et des addictions qui font que je reste en empire car je suis encore puni.

Comment compareriez-vous les atmosphères de ces deux albums ?

N : Ces deux albums sont très différents. « La Rivière Atlantique » faisait référence à un passage de la vie d’Arielle.

A : Et ce disque était basé également sur l’idée d’une civilisation disparue ; l’Atlantide, de manière métaphorique ; et sur tous les courants de la mer qui nous mènent ainsi que sur les nouvelles vagues et sur les grandes forces à l’intérieur des océans comme ces fleuves qui continuent leur parcours à l’intérieur des grandes masses d’eau. Ce mouvement au milieu de l’eau est toujours assez magique. « La Rivière Atlantique » était donc très océanique alors qu’« Empire » est pour moi un empire très céleste même s’il est plus un enfermement dans le monde matériel et dans son corps pour Nicolas.

N : Pour moi, les arbres font vraiment partie de l’empire alors que cette rivière Atlantique était vraiment fait de vagues.

Musicalement parlant, « Empire » s’inscrit-il dans la lignée de son prédécesseur ?

N : Je ne trouve pas. Pour moi, « Empire » est plus sylphide, floral et féminin.

A : « The Palace Of The Virgin Queen » est une chanson proprement féminine même si Nicolas l’a écrit parce qu’il jouait avec sa chatte qui s’amusait à lui jouer des tours.

Ce nouveau disque a-t-il été pensé comme une « histoire » ?

N : Trois chansons se suivent et racontent la vie de ma chatte dans cet album. « Lost Little Street Girl » raconte comment j’ai trouvé ma chatte en train de lécher un pot de yaourt sur un camion sous la pluie et que je l’ai prise dans mes bras pour la sauver. Ensuite, elle n’est pas sortie de derrière le placard pendant trois jours. « The Palace Of The Virgin Queen » qui aborde le fait qu’elle était devenue la reine absolue de la maison. « A Simple Life » aborde son âge car elle avait 21 ans et je lui dis qu’elle a finalement vécu une vie simple.

: Une vie très simple auprès d’un rockeur qui lui met du Hard-Rock toute la journée. C’est une petite chatte qui a eu l’adoration de son maître et c’était l’inspiration secrète de ces trois morceaux.

Quels autres thèmes retrouvons-nous dans vos nouvelles chansons ?

: Outre la vie de Mina, cet album parle de l’empire de la survie car Nicolas a passé beaucoup de temps ces deux dernières années dans les hôpitaux dans des phases de rehab. Je trouve que c’est très beau de se dire que même dans un état tout à fait grave, on continue à être inspiré et à faire des choses.

N : Écrire, cela va toujours très vite mais ce disque a été très dur à composer. Les thèmes d’« Empire » sont assez épars. Comme j’étais à l’hôpital, j’ai regroupé beaucoup de chansons écrites pour certaines il y a 15 ans. Je vais faire un prochain album en français et là, pour le coup, le propos sera ultra clair. Il y aura un procédé narratif. Pour moi, « Empire » parle de tout.

« Just Come Back Alive » qui a été imaginé bien avant la sombre période que nous traversons tous actuellement a-t-il pris un autre sens pour vous ces derniers mois ?

: Beaucoup de personnes ont perçu ce titre comme un morceau prémonitoire.

N : En fait, je me disais que je faisais des conneries mais qu’il fallait au moins que j’en revienne vivant.

A : Dans ces temps où nous avons tous été inquiets pour le monde entier, où les gens mouraient globalement et simultanément, « Just Come Back Alive » a été la prière que nous avons tous fait secrètement pour les gens que l’on aime. Ne soyez pas emportés, pas cette fois.

: Personnellement, je vois toujours cette chanson comme quelque chose d’écrit à moi-même. Comme un mantra. Reviens juste vivant. C’était déjà comme cela à l’époque mais avec le Coronavirus, ça a rajouté une strate qui est intéressante. C’est une coïncidence saisissante. 

A : Comme Nicolas est un peu sorcier et un peu shaman, nous l’expliquons ainsi.

Au niveau de l’interprétation, comment chacun trouve-t-il sa place ?

N : C’est moi qui gueule ! Comme Gainsbourg avec Birkin.

A : Ce qu’aime Nicolas chez moi, ce n’est pas la chanteuse lyrique sauf pour les chœurs, il aime la chanteuse mezzo-voce.

« Empire » a quelque chose de très cinématographique ; Arielle réalisant également des clips et des films, avez-vous pensé à mettre tout ce disque en images en suivant un scénario ?

A : Oui, bien sûr.

N : Ça aurait même pu mieux marcher sur « La Rivière Atlantique » mais nous l’avons fait après avec « Alien Crystal Palace ». Pour « Empire », Arielle voit un clip par chanson. Elle y pense tout le temps à cette idée de film.

A : Un cosmos lié aux harmonies, à nos voix, à l’histoire inconsciente qui est dans chaque morceau.

N : Pour les clips, Arielle me demande encore plus de précisions sur ce que j’ai voulu dire et je n’aime pas donner des explications !

A : Pour le clip de « Humble Guy », il fallait que je cerne de quelle humilité Nicolas parlait car l’humilité est une vertu extraordinaire et je voulais être précise pour ne pas trahir l’essence même de cette chanson.

: Pour moi, ces humble guys sont les êtres politiques les plus humbles qui se sont faits éclatés à coups de dague. Je pense notamment à Mendès France, Delort, Rocard, Ayrault

Pouvez-vous nous en dire plus sur le bonus track « We Bleed For The Ocean » ?

A : « We Bleed For The Ocean » est un très beau titre composé par Nicolas et j’ai pris cet hymne océanique pour illustrer quelque chose qui me tient toujours très à cœur. Je suis quelqu’un de très écolo et de très sensible à toutes les créatures qui peuplent la planète depuis mon enfance au Mexique. Je ne supporte par la souffrance animale ni la laideur massacrante de l’espèce humaine envers toutes les autres créatures de la Terre. « We Bleed For The Ocean » est un morceau pour dire qu’il faut sauvegarder et rétablir tout l’écosystème des océans.

N : Au départ, j’avais écrit ce titre pour parler de la menstruation et pour parler plutôt de féminisme mais ensuite, Arielle a donné une autre dimension à cette chanson.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

N & A : Tout !

A : Nous sommes des opposés mais nous créons un vrai magnétisme. Il y a une vraie altérité chez nous. C’est comme en musique, les contrepoints ; ce sont les notes en harmonique qui créent l’harmonie.

Seriez-vous déjà partants pour un troisième acte musical conjoint ?

N : Pour l’instant, j’aimerais faire un album tout seul en français mais nous sommes sur la piste d’un film.

A : Et ce film serait très musical.

N : Il y aura donc, de toute manière, une bande originale de ce film.

Malgré les incertitudes actuelles, pensez-vous quand même au live pour défendre « Empire » sur scène ?

N : Bien sûr ! Nous n’avons qu’à faire trois fois une salle de 500 plutôt qu’une fois une salle de 1500.

A : Nous allons commencer comme cela. Un concert à La Maroquinerie est prévu le 17 septembre.

Empire, le nouvel album d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, déjà disponible !

Arielle Dombasle et Nicolas Ker seront en concert à La Maroquinerie le 17 septembre ! Cliquez ici pour réserver vos place !

Arielle Dombasle vous présente Les Parisiennes (La Parisienne Life)

Photo Dirck LAMBRECHTS

Comment est né le projet Les Parisiennes ?

Ce projet est né d’un désir remontant à l’enfance de Laurent Ruquier qui a toujours adoré Les Parisiennes. Dès son plus jeune âge, il imaginait des castings rêvés pour réinventer ces quatre figures de l’époque. Laurent a grandi, il est devenu producteur et il s’est dit qu’il allait enfin réaliser ce rêve de remettre Les Parisiennes au goût du jour.

Qui vous accompagne dans ce nouveau projet musical ? Pouvez-vous nous donner un mot pour qualifier chacune de vos partenaires ?

Je suis accompagnée de Mareva Galanter qui représente à mes yeux la beauté, l’harmonie, d’Hélèna Noguerra qui incarne la beauté, l’insolence, et d’Inna Modja, la beauté, le swing ; et nous sommes toutes les quatre de vraies chanteuses qui ont toutes fait de la scène, des albums solos et des succès.

Connaissiez-vous déjà le répertoire de ce groupe ayant existé dans les années 60 ?

Pas vraiment car j’étais au Mexique à l’époque où Les Parisiennes avaient du succès en France mais j’avais entendu le thème de « Borsalino » que j’adore et qu’elles avaient interprété, « Il Fait Trop Beau Pour Travailler » et « Toi Je Te Déteste ». J’ai appris, depuis, que chaque 45 tours que sortait Les Parisiennes se vendait à des millions d’exemplaires et que ces quatre chanteuses figuraient parmi les pionnières du mouvement Yé-Yé et des girls bands.

Quel serait votre titre favori et pourquoi celui-ci en particulier ?

Je pense que ; très bizarrement ; ce serait « Toi Je Te Déteste » car ce titre a quelque chose de très mélodramatique. C’est un morceau qui est dans la même veine que ceux de Dionne Warwick et de The Supremes. Il y a beaucoup de basse et de Swing langoureux dans cette chanson et puis, les paroles sont merveilleusement amoureuses !

Des titres originaux sont-ils prévus ?

Non car l’idée est de revisiter de manière très pointue et très neuve ces titres qui sont extrêmement bien écrits et dont les paroles n’ont absolument pas vieilli. C’est très gracieux et très joli. Ce que Les Parisiennes revendiquaient était déjà assez féministe mais de manière légère.

Qu’est-ce qui fait ; selon vous ; la force et/ou l’originalité de ce projet ?

C’est un revival, Les Parisiennes sont un girls band et il n’y en a pas beaucoup en France. Ce que nous allons proposer va être enjoué, vif, gai et drôle. Nous serons entre le music-hall, la revue et la variété pop. Les Parisiennes incarneront une idée de l’essence de Paris.

Être une Parisienne, c’est aussi du lifestyle ; quel serait votre vision d’une Parisienne ?

On dit toujours que dans le monde, il y a le monde et puis, il y a Paris. La Parisienne est toujours admirée par le reste des femmes du monde entier car elle a ce petit rien qui change tout. La Parisienne est toujours une figure, un modèle excitant ! Elle a un goût du style et une insolence qui font qu’elle peut faire “style” d’un rien. Elle touche les choses, elle reçoit des influences, elle mélange les courants, les modes, et cela donne le style Parisien qui est chic même s’il est fait avec trois fois rien. Elle a un côté très inventif ; elle peut tout aussi bien se retrouver à Versailles ou dans la rue et cela fonctionne car elle connait les codes.

Quel va être l’univers scénographique développé autour des Parisiennes ?

Vous retrouverez sur la scène des Folies Bergère toute la grâce de Paris symbolisée par des projections, des dessins, des costumes, du style…Cela va être un vrai show !

Avez-vous en parallèle d’autres projets musicaux et/ou théâtraux à venir ?

J’ai en projet un nouvel album avec mon dernier groupe et Nicolas Ker, le leader et compositeur du groupe, mais Les Parisiennes vont nous mener en tournée avec des concerts même à l’étranger. Je suis concentrée sur ce projet qui est dévorateur en soi et si excitant !

Vous qui avez une riche carrière, un cinéaste vous proposerait de faire un biopic sur votre vie ; par qui aimeriez-vous être incarnée ?

Je n’y ai jamais pensé mais je pense que j’aimerais être incarnée par une actrice inconnue ou par moi-même! (rires)

Comment inviteriez-vous nos lecteurs à venir découvrir Les Parisiennes aux Folies Bergère ?

Je pense que ce qui va être assez enchanteur, c’est que croyant ne pas les connaitre, ils connaîtront toutes les chansons parce que cela a été de tels énormes tubes qu’ils auront été chantés parfois par leurs parents et par leurs grands-parents. Ce spectacle va être gai, stylé, mode, enjoué, il offrira un beau moment de grâce et je crois qu’il leur plaira car Les Parisiennes incarneront vraiment Paris.

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur La Parisienne Life.