C’est La 35ème édition du Dinard Festival du Film Britannique & Irlandais. Il s’ouvre aujourd’hui et s’étale jusqu’au 6 octobre. Coup de projecteur sur sur cet évènement culte avec Arielle Dombasle, une des présidentes du jury. Elle est au micro d’Alice Létondot.
Ecoutez l’interview d’Arielle Dombasle, la présidente du jury du Festival du film Britannique et Irlandais de Dinard.
Samedi soir, Arielle Dombasle présentait un film pour la première fois au Festival du film francophone, en tant que réalisatrice : « C’est un peu comme un bébé qu’on jette à la mer sans savoir s’il réussira à nager. » Néanmoins, l’actrice affichait sa confiance avant la projection de son cinquième long-métrage. « On m’a dit que le public d’Angoulême est à la fois pointu et généreux, que c’est un public fantastique », s’est-elle enthousiasmée.
Son nouveau film, Alien Crystal Palace, qui sortira au premier semestre 2019, raconte l’histoire d’un savant fou qui tente de reconstituer l’androgyne, cet être complet, à la fois homme et femme, tiré d’un mythe platonicien. « Ce n’est pas un film intello, tient cependant à rassurer l’actrice. Il y a de la réflexion et de l’humour. » Tout le monde pourrait donc y trouver son compte.
« Des influences de David Lynch »
En compagnie de l’auteur-compositeur Nicolas Ker, avec qui elle a sorti l’album La Rivière Atlantique, Arielle Dombasle propose un film décalé à l’esthétique rock et punk. « Il y a des influences de David Lynch, de Tim Burton voire du cinéma d’épouvante italien de Dario Argento », énumère-t-elle.
L’atmosphère « dark » du long-métrage est également assurée par la bande originale, composée par Nicolas Ker. Bande-son qui, selon Arielle Dombasle, a d’ailleurs généré le scénario du film.
Alien Crystal Palace est le dernier film réalisé par Arielle Dombasle qu’elle qualifie de « flamboyant, baroque et burlesque »
« Dans Alien Crystal Palace il y a des femmes nues, des meurtres, des sous-marins ». Nous n’en saurons pas plus.
Réalisé par Arielle Dombasle, le premier rôle est tenu par Nicolas Ker, son complice de scène avec qui elle a produit son disque La Rivière Atlantique.
« C’est une recherche de l’idéal amoureux. Un savant fou va trouver le moyen que chaque être humain rencontre sa moitié »
C’est un film très musical, dont la bande originale est signée Nicolas Ker, une enquête policière où chaque spectateur trouvera le coupable, voire le sens du film, qui s’adresse plutôt à la génération née avec Internet.
Les explications de Nicolas Ker et Arielle Dombasle au micro d’Isabel Hirsch