Arielle Dombasle dans “Quelle Epoque !” pour la sortie de l’album ICONICS
Arielle Dombasle était l’invitée de Léa Salamé dans “Quelle Epoque !” pour la sortie de son nouvel album ICONICS !
Une émission à retrouver ci-dessous :
Arielle Dombasle était l’invitée de Léa Salamé dans “Quelle Epoque !” pour la sortie de son nouvel album ICONICS !
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Pour la sortie de son nouvel album “Iconics”, Arielle Dombasle était l’invitée de Laurence Boccolini dans “Les Enfants de la Télé”.
Retour sur les moments cultes des invités Arielle Dombasle, Tanguy Pastureau, Jérôme Anthony, Henri Sagnier, Éric Antoine et Agathe Lecaron, moments télévisuels d’anthologie.
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ICONICS, le nouvel album d’Arielle Dombasle, sortie le 24 mai 2024.
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Retrouvailles avec Arielle Dombasle au Club Marigny à l’occasion de la parution de “Barbiconic” !
Pouvez-vous expliciter le terme Iconics qui donne son nom à votre prochain album attendu pour cet automne ?
Ce sont des figures qui ont traversé le temps et l’espace. En général, le mot iconique était réservé au domaine du religieux. Pour les orthodoxes, les premières icônes étaient des représentations de vierges. Cela renvoie un peu à l’idée de vénérer une image et que derrière celle-ci, il y a une entité. J’ai choisi de baptiser cet album ainsi car toutes les figures féminines que j’ai reprises sont des femmes légendaires qui figurent dans mon petit bréviaire personnel d’icônes.
Comment s’est fait le choix des reprises qui composent ce disque ?
Nous avons commencé par un choix très large de chaque icône abordée. Pour Marlene Dietrich qui a chanté jusqu’à l’âge de 75 ans ; qui a chanté beaucoup d’artistes ; le panorama était si large qu’il a fallu le réduire petit à petit. Nous avons commencé à travailler plusieurs morceaux ; et cela a été le cas pour toutes ; afin d’arriver à la quintessence de là où l’image, le style et la musique étaient, à nos yeux, au sommet. Nous avons choisi de manière très subjective « Lili Marleen » car une image s’est cristallisée mondialement autour de cette chanson qui était incontournable, nous en avons également retenu deux autres morceaux moins convenus que j’adore. « Boys In The Backroom », où l’on retrouve toute l’ambiguïté de Marlene avec les backrooms et avec elle-même avant les théories du gender car elle a été elle-même la première actrice a porté des smokings et a s’habiller en homme pour jouer sur l’ambiguïté homme-femme très tôt dans les années 30 ; c’est une pionnière et c’est une icône pour cela ! Il y a également « I’m Just A Gigolo », j’aime beaucoup son interprétation. Pour Marilyn Monroe qui est la petite ou grande sœur de toutes les actrices, qui a énormément chanté aussi et dont cela va être du reste le 60ème anniversaire de la mort le 04 août, cela a été difficile de choisir. Marilyn Monroe est une figure tellement à part, tellement touchante et tellement parfaite ; tout comme Brigitte Bardot, Marilyn Monroe a généré tout un style qui a inspiré des milliers de femmes. Elle était la seule à avoir ce style, cette voix avec cet incroyable vibrato ; c’est difficile de faire du Marilyn. Sur l’album, nous avons pris deux de ses standards qui sont adorés du monde entier « I Wanna Be Loved By You » et « Diamond’s Are A Girl’s Best Friend ». Pour Peggy Lee, nous nous sommes intéressés à « Fever » qui a été sa grande aventure ; on disait de cette artiste qu’elle était la Sinatra au féminin. Peggy Lee a fait aussi un peu de cinéma. Toutes les figures présentes sur « Iconics » sont au croisement de la musique et du cinéma. Ces artistes ont été très gâtées car elles ont connu les golden years Américaines ; l’apogée des plus grandes comédies musicales. Aujourd’hui, il n’y a plus au cinéma ce style Stanley Donen, Liza Minelli… Oui, il y a eu « La la Land »…
Comment est né le titre original « Barbiconic » ?
L’album a été fait par Baptiste Homo et Clément Agapitos qui forment le duo OMOH, le process a été long car nous avons voulu faire un revival qui restitue un son, une saveur et une vérité de l’époque tout en revisitant ces morceaux de manière Electro avec des synthés et des guitares électriques. Au-delà de ces reprises, Charly Voodoo ; m’a proposé cette idée de titre original dédié à Barbie qu’il a écrit et composé.
Vous souvenez-vous de votre première poupée Barbie ?
Evidemment ! Je devais avoir quatre ou cinq ans, je me souviens que l’on m’avait offert une poupée Barbie avec un petit maillot rayé noir et blanc, elle avait des cheveux longs que j’ai immédiatement coiffés. J’ai instantanément été emportée par le charme de cette poupée qui n’était pas l’un de ces gros poupons qui pleure ou une grande poupée figée. C’était une vraie petite égérie futuriste qui faisait tous les métiers. J’ai adoré les panoplies de Barbie avec lesquelles elle pouvait devenir infirmière, pilote d’avion, hôtesse de l’air…J’étais si heureuse d’avoir les nouveaux habits de Barbie, ses petits souliers et tous ses accessoires. J’adorais ma poupée Barbie !
Selon vous, qu’est-ce qui rend Barbie aussi iconique ?
Grâce à Barbie, les petites filles peuvent se projeter quand elles seront jeunes femmes. Cette poupée a des proportions adorables ; et au-delà de cela, elle est sport, Rock, Pop, elle suit les tendances, elle les devance, elle est visionnaire. C’est la seule poupée qui est comme cela. Par ailleurs, elle a été habillée par tous les plus grands couturiers du monde.
Pouvez-vous nous parler plus en détail de la mise en images de « Barbiconic » ?
Sous quelle « forme » aimeriez-vous être immortalisée en poupée ?
Eh bien… Je crois en poupée princesse conte de fée avec une longue robe, une petite couronne et même une baguette magique ; Barbie peut tout faire !
Pensez-vous que Barbie joue encore à l’heure actuelle un rôle important dans le développement des petites filles ?
Oui, tout à fait car Barbie continue d’être la poupée sur laquelle on peut se projeter ; on peut l’habiller comme on veut même si parfois, les parents ne vous laissent pas faire bien qu’ils soient plus libéraux de nos jours. Maintenant, les petites filles peuvent sortir endiamantées et en tutu dans la rue. Elles portent des tas de choses qui scintillent notamment sur les chaussures et elles osent le pink presque bubble-gum de Barbie alors qu’il y a quelques années, c’était vu comme quelque chose d’un peu too much.
« Iconics » va-t-il être un opus essentiellement dansant comme pourrait le laisser entendre les deux premiers extraits ?
Non car sur cet album, il va y avoir des chansons plus langoureuses et dreamy à l’image notamment de « Somewhere Over The Rainbow » de Judy Garland qui est pour moi une étoile particulièrement brillante dans le firmament.
Vous reprenez « J’Ai Deux Amours » de Joséphine Baker, quels seraient les deux vôtres ?
C’est facile, mes deux amours seraient Paris et Zihuatanejo qui est un petit village de pêcheurs sur le Pacifique au Mexique.
Allez-vous présenter en live plus de titres iconiques qu’il n’y en a sur cet album à paraître ?
Sur scène, je vais interpréter les chansons de cet album mais aussi un peu un « best of » de mes précédents albums que le public me demande toujours. Comme nous avons dû réduire le choix des titres que nous avons travaillés pour « Iconics » à douze, je pourrais peut-être en chanter beaucoup plus…
Ce qui n’apparaît pas sur cet album pourrait-il donner lieu à un « Iconics Volume 2 » ?
Maybe, it’s a good idea ! Vous nous la donnez !
Quels sont vos prochains projets ?
Nous hésitons sur le choix du troisième single de ce nouvel album mais nous avons déjà mis en images deux morceaux iconiques ! Un showcase et quelques concerts devraient avoir lieu à L’Alcazar à l’automne au moment de la parution d’« Iconics ».